Le point 6 à l’ordre du jour de la 34ème session du COFI relatif aux « décisions prises et recommandations formulées par le sous-comité du commerce du poisson à sa dix-septième session (Vigo, Espagne, 25-29 novembre 2019 » a attiré l’attention de la CAOPA. A cet effet, l’organisation a adressé une déclaration au COFI portant sur le guide pour la durabilité sociale des chaînes de valeur de la pêche artisanale.
Dans ce document, la CAOPA dit soutenir la demande du Sous-Comité du commerce du poisson de renforcer les capacités des membres de la FAO pour mieux comprendre les chaînes de valeur dans le secteur de la pêche artisanale, ainsi que l’engagement de la FAO de développer un guide sur la responsabilité sociale tout au long des chaînes de valeur du poisson.
En Afrique, rappelle la CAOPA, ce secteur est essentiel pour la sécurité alimentaire des populations. Selon la FAO, la pêche artisanale fourni plus de dix millions d’emplois aux hommes et aux femmes des communautés côtières africaines. « Au Sénégal par exemple, une pirogue pêchant les petits pélagiques peut employer une centaine de personnes de la capture jusqu’à l’assiette du consommateur », précise l’organisation et soulignant qu’il est indispensable d’améliorer les conditions de vie et de travail décentes à tous ceux et celles qui travaillent dans la filière.
Ensuite, la CAOPA indique que cette amélioration des conditions de travail des femmes est prise en compte par les Directives volontaires de la FAO, notamment dans les chapitres sur le développement social, emploi et travail décent ainsi que le chapitre sur les Chaînes de valeur, activités après capture et commerce.
En ce qui concerne le futur guide sur la responsabilité sociale dans les chaînes de valeur du poisson, la CAOPA soutient la création d’un document spécifique pour la pêche artisanale avec des références aux aspects sociaux et aux exigences minimales tirées des Directives volontaires de la FAO et de la Convention OIT C188 sur le travail dans le secteur de la pêche.