Dans une déclaration commune à l’occasion de la 34ème session du COFI de la FAO, la Société suédoise pour la conservation de la nature (SSNC) et la Coalition pour des accords de pêche équitables (CAPE) ont fait savoir leur position relative au point 11.1de l’agenda : « Mise en œuvre de la Stratégie de la FAO relative à l’intégration de la biodiversité dans tous les secteurs de l’agriculture ».
Ces deux structures soulignent que la participation locale à la conservation est cruciale pour la biodiversité, et suggèrent des pistes de solutions pour améliorer l’implication des peuples autochtones et des communautés locales (ang. IPLCs) dans la conservation du milieu marin.
SSNC et la CAPE se sont félicitées de l’effort d’intégration de la biodiversité dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture au niveau des espèces et des écosystèmes en ce qui concerne les institutions et les conventions pertinentes, telles que la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB), ainsi que des implications potentielles de ces processus pour la pêche et l’aquaculture.
Ces organisations rappellent qu’en mai 2019, l’évaluation mondiale de la plateforme intergouvernementale scientifique et politique des Nations unies sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a été publiée. Et elle s’articule autour des principaux accords internationaux tels que la CDB des Nations unies, l’accord de Paris de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et l’Agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable et ses objectifs de développement durable (ODD).
Cette évaluation encourage les pays à mettre en œuvre les Directives volontaires de la FAO pour une pêche artisanale durable (DV-PAD).
Pour cela, SSNC et CAPE invitent le comité des pêches à « soutenir les États membres dans la mise en œuvre complète et efficace des DV-PAD. D’aider les États membres et les organisations à identifier les zones marines/côtières déjà gérées et protégées par les peuples autochtones et les communautés locales (telles que les zones marines gérées localement, ang. LMMAs), et veiller à ce que ces zones soient officiellement reconnues dans les mécanismes de suivi, d’évaluation et de rapport. En outre, il convient de soutenir les initiatives propres des IPLC pour la création de nouvelles LMMAs ».