Le chemin vers la coopération est long : Les acteurs européens et africains trouvent un terrain d’entente sur les sociétés mixtes dans la pêche
Le Conseil consultatif de l’UE de pêche lointaine (LDAC) et la CAPE ont publié le rapport du séminaire qu’ils ont organisé conjointement en mai dernier à Berlin, au siège de l’ONG Pain pour le monde.
La question de l’impact et du rôle des sociétés mixtes de pêche en Afrique est à l’ordre du jour depuis longtemps, la pêche artisanale africaine et l’industrie européenne exprimant généralement des points de vue opposés.
En 2011, la CAOPA, en collaboration avec CAPE et l’EED (aujourd’hui PPM), a publié la toute première étude sur l’impact des sociétés mixtes de pêche sur la pêche artisanale au Sénégal et en Mauritanie, montrant comment, dans ces pays, les chalutiers d’origine asiatique et européenne, battant pavillon local, étaient en concurrence avec la pêche artisanale locale.
Plus loin, en 2015, une conférence internationale a été organisée par le LDAC sur la dimension extérieure de la politique commune de la pêche (PCP), à laquelle ont été invités des gouvernements européens et africains, des organisations régionales, des organisations de pêcheurs et des ONG. À l’époque, les participants avaient appelé à : « Les sociétés mixtes de pêche doivent opérer de manière transparente, ne pas concurrencer la pêche artisanale et contribuer aux objectifs de développement du pays africain concerné ».
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